Les fidèles ont dû s’adapter cette année. A Nouméa, c’est Monseigneur Calvet qui présidait ce dimanche une messe de pâques toute particulière. A l’entrée de l’édifice, des affiches rappelaient que le public, d’habitude si nombreux, n’était pas accepté, pour respecter les mesures sanitaires. La messe a été dite dans une nef vide. Il y’avait tout de même quelques fidèles, aux abords de la Cathédrale, en ce jour phare du calendrier liturgique, pour assister, à bonne distance, aux célébrations de la résurrection du christ.
Pas de foule jusque sur le parvis de la Cathédrale, comme on a l’habitude de le voir, mais une messe retransmise sur les médias et les réseaux sociaux : télé, ordinateur, smartphones ou tablettes, face à la menace du coronavirus. Un fléau moderne, et en même temps une nouvelle forme de communion. Pâques est le jour où l’on apprend que la vie est plus forte que la mort. La ferveur reste intacte pour diffuser ce message.
Quant à la communauté protestante, qui n’a pas pu tenir notamment sa convention à Lifou, cette année, elle était invitée à méditer sur le message du Christ, pour ce weekend pascal.