Une reconnaissance géologique des massifs lancée aujourd’hui. C’était une attente du Congrès formulée en 2009. Les mineurs devaient reconnaitre les ressources de leurs concessions. Le syndicat des industries de la mine, le BRGM et la DIMENC sont à la manœuvre.
Oubliés les carottages classiques qui se montrent parfois infructueux, qui ont un impact sur l’environnement et qui prennent du temps. Là, un hélicoptère va survoler 23 communes de la grande terre en 6 mois. Il survolera les massifs à 70m d’altitude et enverra de faibles ondes. Et à l’image des sonars des bateaux, les données récoltées pourront permettre de connaitre la composition des sols jusqu’à 300m de profondeur. Le tout sans impact sur l’environnement au sol. Le budget est estimé à 500 millions de francs pacifique pour reconnaitre l’équivalent de 18 000 km linéaire de massif. Plutôt bon marché puisque les mineurs pourront ensuite optimiser leur recherche de nickel. Mais ce n’est pas le seul intérêt. Pour Jean Sébastien Baye, le directeur adjoint de la DIMENC, ces données sont très précieuses.
Les reconnaissances ont débuté aujourd’hui par le Mont-Dore et Yaté. 6 zones représentant les concessions des opérateurs miniers seront survolées jusqu’en janvier. Les reconnaissances commencent par le sud puis remonteront donc jusqu’au Belep. Les résultats définitifs de l’opération sont attendus pour 2021. Les opérateurs miniers les mettront à disposition des pouvoir publics.
Des nuisances sonores sont tout de même à attendre sur les zones concernées. L’hélicoptère survolera les massifs du lundi au samedi à 70m d’altitude environ. Les habitants des secteurs sondés seront prévenus en amont. En cas de questions, un numéro vert gratuit a été mis en place. 05 00 09.