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Météo France dresse le bilan de la Nina, qui place la saison chaude 2021-2022 au 5ème rang des plus humides depuis 1970, avec +53% de pluies sur 6 mois. Le phénomène, qui avait commencé à décliner en janvier et février, a connu un regain d’intensi...
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C’est l’excédent de pluie de 84% enregistré sur les mois de décembre, janvier et février, qui aura contribué à gorger d’eau les sols, et donc à causer les nombreuses inondations que l’on a connues. C’est le sud-ouest de la Calédonie - une région très agricole - qui aura été le plus touché. La quantité de pluies mesurée sur La Tontouta a même été la plus importante des 100 dernières années. Si la dernière saison chaude est qualifiée « d’exceptionnellement pluvieuse » par Météo France, elle a aussi été plus chaude, mais il s’agit de faire la part entre La Nina, et le réchauffement climatique.


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Cinq phénomènes dépressionnaires ou cycloniques ont été recensés durant la saison chaude - c’est plus que la moyenne de 3,6, et là encore légèrement supérieur à la moyenne Nina – qui est de 4,2. Mais – et il s’agit là encore d’une caractéristique de la Nina, ils ont été moins intenses que lors d’une saison chaude ordinaire. Le phénomène a connu un déclin classique en janvier février, mais a rebondi en mars, et va rester avec nous durant la saison fraîche, qui s’annonce donc un peu plus chaude et humide.


Cerise sur le gâteau, mais Météo France attend septembre pour se prononcer avec certitude : la Nina pourrait se prolonger encore, et marquer la prochaine saison chaude – pour la troisième fois consécutive. En revanche, chaque épisode Nina est différent. Le prochain ne sera pas forcément synonyme de pluies diluviennes, comme les deux précédents, rassure le climatologue à Météo France NC Thomas Abinun.


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