Créé en 2014 à la suite de la réorganisation du groupe SOFINOR et détenu à 85% par la Province Nord, Nord Avenir compte près de 400 salariés et possède des participations dans plusieurs dizaines de sociétés. En 2018, son chiffre d'affaires s'établissait à 4 milliards 660 millions de francs dans les domaines de l'agro-industrie, du tourisme, des services à la mine et de l'agriculture. Nord Avenir, société sœur de SOFINOR, était destiné à booster l'initiative privée en investissant dans des sociétés en apport en capital, lesquelles, trop souvent, ne sont pas en mesure de rembourser.
La procédure de sauvegarde, introduite en droit français en 2005, est destinée à protéger la société qui, sans être encore en état de cessation des paiements, ne parvient plus à surmonter ses difficultés financières. La procédure suspend le paiement de ses dettes et permet d'envisager un étalement de celles-ci sur une période qui ne doit pas excéder 10 ans. La procédure de sauvegarde commence par une période d'observation d'une durée maximale de six mois, renouvelable une fois. Un plan de restructuration est étudié qui permettrait selon la direction de Nord Avenir la continuité d'activité même si des sacrifices sont à prévoir. Dans un premier temps un mandataire de justice va faire un état des lieux.
C'est, évidemment, un coup dur pour le principal outil financier de développement économique de la Province Nord qui selon nos informations aurait accumulé plusieurs milliards de francs de dettes.