Pour réaliser son étude, les équipes du magazine ont comparé les prix de 400 produits et services dans chacune de ces villes. Nourriture, boissons, vêtements, mobilier, loyers, transports, écoles privées, aide à domicile ou loisirs : au total, 50 000 prix ont été collectés qui permettent donc d'établir un classement mondial qui au fil du temps est devenu un véritable outil. Il sert par exemple aux entreprises internationales à établir un coût quand elles veulent envoyer un cadre travailler à l'étranger.
Première surprise 2019 de ce classement : même si Singapour reste la ville la plus chère du monde, elle est rejointe par Hong-Kong… Et Paris, loin devant New York, Los Angeles, Genève, Zurich, Osaka ou Copenhague.
Pour vous donner un exemple très concret, sachez qu'une coupe de cheveux pour dames coûte 119 dollars à Paris, et 1 dollar 77 à Caracas, la capitale du Vénézuéla étant la ville la moins chère du monde.
Mais la deuxième surprise vient des villes dont la position dans le classement a le plus évolué dans le classement ces 12 derniers mois. Car la ville dans le monde dont le coût de la vie a le plus augmenté dans cette période est Nouméa, qui gagne entre guillemets 33 places. Résultat, selon The Economist, Nouméa est la 20ème ville la plus chère du monde, devant San Francisco, Houston, Abu Dhabi, et très loin devant Ryad, Buenos aires, Casablanca et Sofia.
En résumé, et toujours selon cette étude, si l'on veut vraiment faire des économies, il faut quitter Nouméa pour aller vivre… à Tashkent. C'est en Ouzbékistan, mais c'est surtout une question de choix.