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Le gouvernement néo-zélandais dans l'embarras après la publication sur un forum suprémaciste d'une lettre signée par l'auteur de la tuerie de Christchurch. Brenton Tarrant a été autorisé à répondre à un correspondant russe qui a publié le document.
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C'est une lettre manuscrite de six pages, écrite au crayon de papier, que le terroriste a été autorisé à envoyer depuis sa cellule de haute sécurité à Auckland. Un texte dans lequel il raconte un voyage en Russie en 2015 mais qui vire très vite au grand déballage de ses théories racistes. La lettre se termine par un message qui annonce "un grand conflit à venir", et qui invite son correspondant à se souvenir de son "devoir envers son peuple". Des termes considérés comme un appel au meurtre par les autorités néo-zélandaises. La lettre de Tarrant a été photographiée et postée sur un forum suprémaciste. L'affaire survient quelques jours seulement après une attaque similaire commise en Norvège par un homme qui s'est dit "choisi par Saint Tarrant", en référence au tueur de Christchurch qui avait fait 51 victimes.


Le ministre néo-zélandais des services pénitentiaires, Kevin Davis, a reconnu que cette lettre n'aurait jamais dû être autorisée, et que cela ne se reproduirait pas. Le premier ministre Jacinda Arden affirme de son côté qu'il faut tout faire pour éviter de propager ce genre de théories. Et je vous rappelle que Brenton Tarrant a décidé de plaider non coupable des 51 meurtres qui lui sont reprochés. Son procès aura lieu en mai 2020.

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NZ. Le tueur écrit depuis sa prison