Les usagers et les coutumiers de l’île ont prit la décision de bloquer les vols à l’aérodrome de La Roche demain. Ils contestent les nouvelles procédures notamment celles qui concernent le bagage unique explique le grand chef de La Roche Hippolyte Sinéwamy.
A Lifou, l’association des consommateurs a également décidé de se mobiliser ce vendredi à l’aéroport de Wanaham mais aucun blocage ne devrait avoir lieu.
C’est dans ce contexte et après le mouvement de l’ile des Pins, que le gouvernement publie une longue note sur les différents mouvements contre Aircal.
Il y rappelle d’abord l’historique des tensions, qui datent de 2011 et avaient abouti à la fin de cette même année à ma signature d’un protocole d’accord et la mise en place d’un Programme pour l’amélioration de la desserte intérieure du pays.
Sur la situation actuelle, le gouvernement rappelle aussi que les comptes de la compagnie ont durablement été impacté par la crise Covid, qui doit en plus faire face à l’envolée des prix du pétrole. Ces éléments expliquent pourquoi les tarifs pratiqués par Aircal ne sont pas exorbitants au regard de toute ces contraintes, et des aides des collectivités publiques, et notamment du gouvernement qui soutient la compagnie domestique.
Enfin, le gouvernement répond aux revendications exprimées par le collectif de l’Ile des Pins. Il annonce que sur la revendication concernant le changement des horaires de vols, des modifications vont être apportées dès le 1er Octobre prochain, avec l’ajout d’une rotation le jeudi matin. Et au 1er Décembre, une rotation supplémentaire sera ajoutée au programme des vols réguliers chaque matin.
En revanche, le gouvernement explique que le billet au tarif unique à 10.000 francs est impossible financièrement à mettre en œuvre, et qu’il ne pourra pas non plus passer le nombre de billet annuel aidé, qui bénéficie du tarif continuité pays, de 5 à 8 comme cela a été envisagé. Cette décision a été prise hier par le gouvernement.
Enfin, les changements de tarifications sur le fret, qui n’avait pas évolué depuis 5 ans, ont été mal comprise explique le gouvernement qui entend les mettre en œuvre progressivement.
