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Le pacte nickel devait être examiné demain après midi en séance publique mais une incertitude plane sur le maintien de l'ordre du jour
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L'ordre du jour de la séance du Congrès de demain appelle en effet le projet de délibération approuvant le pacte en vue de la sauvegarde, de la pérennité et de la compétitivité de l’industrie du Nickel en Nouvelle-Calédonie. C'est le nom exact de ce qu'il est convenu d'appeler le pacte nickel. Le problème, c'est que ce pacte n'a pas été examiné en commission et que le commission plénière qui était prévue ce mardi après-midi, sur le sujet, a été annulé à la dernière minute. A priori, c'est lors de la réunion ce matin, des présidents de groupe que la décision a été prise après l'annonce du dépôt d'une motion préjudicielle par le groupe UNI, motion qui aurait abouti au retrait du texte.


Un tour de table a en effet révélé les positions de chacun. Les groupes Loyalistes et Rassemblement sont pour la signature du pacte. Le groupe UC et l'Eveil océanien sont contre.
Le groupe Calédonie ensemble est contre et le groupe UNI réserve sa position mais envisage de déposer une motion préjudicielle. Dans ces conditions, il a été convenu de ne pas réunir la commission plénière cet après-midi, mais sans ce passage en commission, il n'est pas certain que le pacte nickel puisse être examiné par les élus du congrès.
Ce serait donc un énième report pour ce texte indispensable pourtant au sauvetage des trois usines.


Les groupes Loyalistes et Rassemblement appellent de leur côté à la signature du pacte nickel.


Demain, le congrès doit décider s’il permet, ou non, au gouvernement de signer le pacte nickel. Ce pacte, qui représente un investissement de 100 milliards de francs de la part de l’État, est aujourd’hui la seule voie pour sauver notre industrie minière. Sans la signature du pacte nickel, KNS et la SLN mettront la clé sous la porte et il sera très compliqué pour Prony de trouver un repreneur.


Au-delà du terrible aveu d’échec que serait la fermeture de nos usines, ce sont surtout des milliers de familles calédoniennes qui se retrouveraient, du jour au lendemain, sans revenus et sans perspectives d’emplois. Avec elles, c’est toute l’économie calédonienne qui sombrerait dans un chaos économique dont les conséquences seraient irréversibles.


Nous espérons que les indépendantistes ne proposeront pas demain, en séance, de reculer une fois encore la signature de ce pacte. Cette décision s’ajouterait à une longue liste de tergiversations qui repoussent la signature du pacte depuis trois mois désormais. Nos usines n’ont plus le temps pour ces manœuvres politiciennes.


Leur sauvetage ne peut pas être l’otage de débats idéologiques. C’est une question de bon sens et de responsabilité. Il est donc urgent de signer le pacte nickel !


Compte tenu de l’importance de la signature de ce pacte, les groupes Loyalistes et Rassemblement siègeront exceptionnellement au congrès demain. Nous défendrons la signature de ce pacte vital pour nos usines et leurs emplois.

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Peut-être un nouveau différé pour le pacte nickel !