724 entreprises ont été dégradées, pillées ou incendiées depuis le début des émeutes, dont certaines sont entièrement détruites. Aujourd’hui, les carcasses de bâtiments s’accumulent dans le paysage calédonien. Et pour reconstruire, il faut d’abord songer à démolir. Un travail pas si évident que ça. Il y a deux semaines seulement, l’entreprise de démolition EMC Recyclage a entamé son premier chantier. Sur une soixantaine de devis reçus de diverses entreprises, c’est le seul qui a pour l’instant été validé. Il s’agit de la plateforme logistique de Nouméa Pas Cher à Normandie, entièrement incendiée par les émeutiers. Pour Nicolas Frick, responsable de la gestion des déchets industriels chez EMC, le retard pris par les démolitions s’explique, mais n’est pas sans risque.
Des chantiers qui prennent donc du temps à démarrer, dans l’attente de l’expertise des assureurs, mais pas seulement. Les débris des bâtiments brûlés ou saccagés doivent être minutieusement triés avant d’être enfouis ou bien exportés. Les précisions de Nicolas Frick.
Parmi les devis demandés à l’entreprise et toujours en attente de validation, le complexe Ducos Factory, ou encore l’ensemble SCI Kenu-In.