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Raphael Mapou et 5 autres personnes ont été mises en examen hier dans le cadre des exactions commises contre l’Usine du Sud. Le porte-parole de l’ICAN a été libéré moyennant une caution d’1 million de Francs.
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C’est une étape judicaire importante après les exactions commises en décembre dernier contre l’usine du sud. 6 des 10 personnes placées en garde à vue lundi dernier ont été mises en examen hier. Les chefs d'infraction retenus sont notamment la participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d'un délit puni de 10 ans d'emprisonnement, la dégradation ou la destruction de biens par incendie, mais aussi la complicité par instructions ou instigations de violences envers les forces de l'ordre et les salariés de Vale.   


Le leader de l'ICAN, Raphaël Mapou, a été mis en examen pour association de malfaiteurs et placé sous le statut de témoin assisté pour les autres chefs d'infraction. Il a été remis en liberté sous contrôle judiciaire en attendant son procès et moyennant le paiement d'une caution de 1 million de francs. Dans cette enquête la justice recherche désormais les commanditaires nous a dit dans le journal le procureur de la République Yves Dupas. Les auteurs directs des exactions ont été pour leur part identifiés et déjà condamnés pour une trentaine d'entre eux.

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Raphael Mapou mis en examen