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Une conjonction d’erreurs serait à l’origine du crash d’ULM qui a coûté la vie à 2 personnes, le 14 novembre 2017, au large de Voh. C’est en tout cas ce qui semble ressortir du rapport du BEA.
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C’est en tout cas l’interprétation qu’en font des spécialistes du vol en ULM, par ailleurs, pilotes aguerris. Ils estiment, à la lecture du rapport du BEA, le bureau d’enquêtes et d’analyses pour la sécurité de l’aviation civile que la mort de Julien Parmentier et de son passager, Lionel Mussard, un touriste réunionnais, serait due à une succession d’erreurs.


Le bureau d’enquêtes et d’analyses pointe notamment du doigt des dérives dans la pratique des vols touristiques au-dessus du lagon et qui s’apparentaient à de la voltige, en formation puisque 2 autres appareils accompagnaient l’ULM de Julien Parmentier le jour du drame.


En l’occurrence, précise le BEA, ces manœuvres nécessitent une formation spécifique et de plus, l’appareil, un « FK14 Polaris type Le Mans », n’était pas adapté pour ce type de figures. Faute de portance sur l’une de ses ailes, l’ULM est parti en vrille à seulement 450m de la surface de la mer. Le BEA met aussi en cause une « banalisation dans l’exécution des manœuvres » et qui aurait conduit à un certain « relâchement »


Par ailleurs, la fatigue accumulée par le pilote du fait de nombreuses heures de vol serait également un facteur aggravant. Une question demeure : pourquoi le pilote n’a-t-il pas utilisé le parachute ?    


Si l’enquête du BEA est close, le dossier n’est pas clos pour autant puisqu’en avril dernier, le père de Julien Parmentier a déposé une plainte contre X pour homicide involontaire.

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Rapport sur le crash d'ULM à Voh