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Alenato et Luciano Talafili devaient être jugés en comparution immédiate ce matin pour violences en réunion, avec armes et destruction de biens.
En raison de la gravité des faits, le ministère public réclamait un maintien en détention mais leur av...
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Les deux hommes avaient été interpellés jeudi soir pour les exactions commises jeudi après-midi, à la SLN, quand ils ont détruit avec des pelleteuses la barrière, le poste de sécurité, et des véhicules de l'entreprise.
Ils ont été incarcérés au Camp Est vendredi, et le procureur demandait leur maintien en détention en raison des risques de renouvellement d’infractions.
Finalement, ils ont été remis en liberté sous contrôle judiciaire avec interdiction de paraitre sur tous les sites miniers de Nouvelle-Calédonie et interdiction d'entrer en contact avec les victimes.
Leur procès a été renvoyé au 24 octobre à la satisfaction de leur avocat Me Marie qui affirme qu'il n’y a pas de risques de renouvellement d’infractions. Pour expliquer ce débordement de violence l'avocat de la défense invoque la provocation.
A noter que seul un prévenu était présent à l'audience, Luciano Talafili, âgé de 28 ans. Son oncle Alenato Talafili, âgé de 65 ans, a été hospitalisé après un malaise vendredi, au Camp Est.


De son côté, Alexandre Chauvac, le directeur juridique de la SLN, n'a pas voulu commenter la décision de remise en liberté des deux hommes mais il a tenu à rétablir les faits dans leur gravité et à démentir toute provocation
L'audience s'est déroulée en présence d'un impressionnant dispositif de sécurité tout autour du Palais de justice de Nouméa.

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Renvoi au 24 octobre pour le procès des auteurs des exactions contre la SLN.