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La Province Sud et la mairie de Nouméa ont dévoilé ce matin un plan à court, moyen et long termes pour gérer le "problème requin".
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Après la violente attaque dont a été victime Anthony à la baie de l'Orphelinat (mais aussi la mort d'un pêcheur à Belep), les autorités réagissent.



La pêche au requin bouledogue est ouverte… C’est le sens d’un plan global élaboré conjointement par la province Sud et la mairie de Nouméa. L’enjeu : conjuguer les efforts pour gérer le risque requin après la terrible attaque dont a été victime Anthony, 10 ans, le 25 mai dernier.


Au-delà du traumatisme et de la psychose causés par cet accident qui laissera de graves séquelles au garçon, les collectivités veulent sécuriser les baies de Nouméa. Depuis 20013 en effet, le code de l’environnement interdit ma pêche des requins, toutes espèces confondues. Une protection qui a conduit à la prolifération de la population de squales et notamment des bouledogues. Et si l’état des connaissances actuelles ne permet pas de savoir quel est le nombre de spécimens à sillonner les baies de Nouméa, les scientifiques expliquent avoir constater un comportement déviant lié aux pratiques humaines comme le "shark feeding". Animal solitaire, le requin bouledogue est connu pour être une espèce très agressive. La violence de l’attaque d’Anthony en témoigne… L’enjeu est donc de faire en sorte que ce type d’accident ne se reproduise plus et c’est pourquoi, la province Sud et la mairie de Nouméa ont mis en place un plan global pour gérer le problème. Une gestion sur le court, le long et le moyen terme. Ainsi, la 1ère mesure de ce plan consiste à organiser un prélèvement administratif d’une vingtaine de spécimens de requins bouledogue, ce qui implique qu’ils soient pêchés et euthanasiés. Une opération strictement encadrée qui sera confiée à des pêcheurs professionnels, lesquels seront également habilités à effectuer des prélèvements occasionnels et dirons-nous « d’opportunité ».


A long terme, une campagne de sensibilisation sera menée sur les bonnes pratiques comme ne pas vider ses poissons près des baies et respecter les interdictions de baignade en vigueur. La Province Sud et la Mairie de Nouméa, avec les affaires maritimes, souhaitent également limiter voire même supprimer le mouillage forain et notamment à la Baie des Citrons. Les 2 collectivités n’excluent pas l’idée de mettre en place un filet de protection pour sécuriser ce site très fréquenté des Nouméens.

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Requins. Des mesures fortes