Un plan d'urgence dicté par la situation financière de la SLN et dans l'attente de la réunion interministérielle qui doit avoir lieu à Paris. L'Etat s'est dit prêt à accorder une aide d'urgence à l'opérateur mais sans en donner le montant et surtout en réclamant une stratégie globale durable. Ce matin l'intersyndicale a demandé le report du vote sur le plan d'urgence, une procédure rendue obligatoire par la loi. Les syndicats demandent à la direction d'attendre le résultat de l'expertise indépendante demandée dans le cadre du doit d'alerte exercé par le comité centrale d'entreprise de la SLN. On sait déjà que l'intersyndicale est opposée à certaines mesures de ce plan d'urgence sur plusieurs points. Face au refus de report opposé par ce matin par la direction les syndicats ont quitté la salle. Jean-Jacques Dulhoste est le secrétaire général du Syndicat des ingénieurs et cadres des industries de Nouvelle Calédonie.
Un report qui avait été demandé notamment en raison du niveau élevé de production de la SLN ces dernières semaines. Un résultat qui selon Glen Delathière, délégué du SGTINC, permettait d'attendre un peu.
Pour la direction de l'entreprise ce plan d'urgence était vital à la survie de l'entreprise qui est toujours dans une situation financière fragile rappelle son directeur général Guillaume Vershaeve.
Des mesures d'urgences importantes donc, et d'autant plus que l'Etat n'a donné pour l'instant aucun information précise Guillaume Vershaeve.
Quoi qu'il en soit les syndicats de la SLN se déclarent unanimement conscients de leurs responsabilités et n'envisagent aucun mouvement qui viendrait perturber la production de Doniambo. Ou qui viendrait remettre en question le fragile équilibre sur lequel repose l'avenir de l'opérateur calédonien.
