C'est l'inquiétude des habitants du quartier à la suite de nombreuses détonations qui a conduit les autorités à décider d'une intervention du GIGN. A leur arrivée avenue de la Thongoué, vers 20h, les gendarmes d'élite se retrouvent face à une quinzaine d’individus au comportement très hostiles. Des insultes fusent telles que « Nique la France, sales blancs », et des pierres sont jetées en direction des gendarmes afin de ralentir leur progression.
Trois individus auteurs de caillassages sont immédiatement interpellés. Mais les gendarmes aperçoivent alors un homme, en possession d’une arme, qui prend la fuite en direction de l’avenue d’Auteuil. Une poursuite s'engage jusqu'à la rue des Aloès où l'homme se cache dans un bosquet.
A l’approche des gendarmes, il sort du bosquet, et tire vers eux. Après plusieurs sommations, un gendarme, positionné à une quinzaine de mètres, voit que le tireur épaule l’arme qu’il braque en sa direction. Face à cette menace, le gendarme fait usage de son arme de service, dans une action de riposte.
Après avoir reçu les premiers soins prodigués par un médecin du GIGN, le tireur est ensuite transporté par les gendarmes au centre hospitalier du Médipôle. Atteint au thorax et à l'épaule, il a subi une intervention chirurgicale. Mais son pronostic vital reste engagé.
A ce stade, précise le procureur de la République, L'hypothèse retenue par le parquet est celle de la légitime défense.
