Un exercice coordonné par de nombreux acteurs comme la gendarmerie, les FANC, la DSCGR, les pompiers de Nouméa, la SNSM et le COSS mais aussi les employés du Betico. Au total, près de 80 personnes étaient concernées. Chaque année, des opérations de grande envergure sont organisées pour coordonner les différents services. Ici, l’objectif était de simuler un sauvetage maritime de grande ampleur.
Durant cet exercice, le Betico 2 jouait le rôle d’un navire en difficulté faisant face à un incendie. Le scénario prévoyait qu’une équipe d’évaluation et d’intervention soit hélitreuillée à bord afin de maitriser les flammes. En parallèle, des blessés devaient être pris en charge puis évacués sur un radeau de survie avant l’abandon du navire. L’opération qui a été un succès s’est conclu à 16h.
Il faut remonter à décembre 2020 pour le dernier exercice similaire et de cette ampleur. En cas de crise, la rapidité de la réaction est primordiale et son efficacité repose sur la coordination des forces armées, des administrations et des acteurs privés. Et ça a été le cas aujourd’hui selon le capitaine de vaisseau Denis Camelin, commandant de la zone maritime de Nouvelle-Calédonie qui se dit satisfait du déroulement.
La dernière grosse opération ORSEC de niveau 3 s’est déroulée en 2017, année où le navire de commerce « Kea Trader » s’est échoué sur le récif Durand.
