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C'est en ces termes que le maire de la commune, Henriette Hmaé, qui nous a accordé un entretien en milieu d'après-midi, qualifie la décision du tribunal de commerce de Nouméa, qui a prononcé hier la liquidation judiciaire de la SONAREP.
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La société de navigation et de roulage de Poum était en redressement judiciaire en raison d'un passif estimé à 1 milliard 800 millions de francs, et la position du président de la province nord, qui refuse pour l'instant d'autoriser la SLN à poursuivre son activité sur le site minier, a entraîné un manque de visibilité relevé par les juges-commissaires sur la poursuite de l'activité et donc l'apurement du passif. Quoi qu'il en soit c'est une véritable catastrophe sociale pour cette commune selon le maire Henriette Hmaé.
Un choc d'autant plus important que la SONAREP, créée à la fin des années 90, est une société à actionnariat populaire détenue aujourd'hui majoritairement par 245 personnes physiques qui sont toutes des habitants de la commune.
La décision du tribunal de commerce est susceptible d'appel mais la liquidation signifie, outre la perte totale d'activité, que les biens de l'entreprise sont saisis et vendus aux enchères. Et pour Henriette Hmaé, il sera très difficile de se relever d'une telle situation.
Le maire de Poum Henriette Hmaé qui invite l'ensemble de la population de de la commune à une réunion publique sur la situation de l'exploitation minière lundi à 15h à la mairie. La SLN avait annoncé il y a plusieurs semaines que faute de renouvellement des autorisations d'exploitation du site ce dernier serait mis en sommeil à compter du 15 juillet. C'est-à-dire après-demain. Et ce matin lors de sa réunion hebdomadaire, le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie a admis la SLN au bénéfice de l’allocation spécifique du régime d’assurance chômage partiel pour ses 52 salariés affectés au centre minier de Poum pour la période du 12 juin au 11 septembre 2023.

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"Un pan entier de l'économie de Poum qui s'effondre"