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Le Haut-Commissaire, Laurent Prévost, était à Koné aujourd'hui. 15 jours avant le lancement du chantier du centre pénitentiaire, il a rencontré les coutumiers et les élus de la Province Nord.
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Les premiers coups de pelles seront donnés d'ici quinze jours à Païamboué mais symboliquement l'Etat, la Province, la Mairie et les coutumiers ont planté des arbres sur le site ce matin.



Le centre de détention sera construit sur un terrain de 6 hectares appartenant à la Province et mis à disposition de l'Etat.


La prison sera composée de 16 bâtiments d'une surface totale de 5400m². Dès 2022, elle accueillera 120 détenus qui purgent des peines supérieures à 2 ans. Des hommes bien souvent originaires de la Province Nord (ils sont 30% au Camp Est) qui seront sélectionnés sur dossier.


Un centre semi-ouvert


En rapprochant les prisonniers de leur famille, l'administration pénitentiaire compte faire de ce centre une porte vers la sortie. Il s'agit, en effet, d'une centre "semi-ouvert". Il comprendra 3 espaces de 40 places.


Un premier espace dit "régime contraint". Il sera articulé autour de l'espace d'accueil et d'évaluation des nouveaux arrivants (cellule fermée).


Le deuxième espace sera celui du "régime de confiance" ou "respect". Les détenus pourront circuler dans l'enceinte du centre.


Enfin, le troisième espace sera consacré à la "préparation à la sortie et aménagements de peines". Un régime dans lequel les détenus peuvent aller à l'extérieur.


Dotée d'un budget de 3 milliards 900 millions, la future prison de Koné emploiera une centaine de personnes du secteur.


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Une coutume pour la prison du nord