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La Nouvelle Calédonie est particulièrement touchée par le phénomène. Certaines carrières -dans lesquelles la matière première à la fabrication du béton a été extraite- contiennent des minéraux qui, au contact de l'eau, rendent le béton friable.
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Difficile de faire un inventaire des dégâts liés à ces pathologies du béton. Dans le Grand Nouméa, les trottoirs, le mobilier urbain ou encore des bâtiments sont touchés. Lorsque le béton n'a pas de revêtement à l'extérieur, les minéraux que l'ont retrouvent dans certaines carrières calédoniennes (zéolite et laumontite) gonflent et rendent le béton friable.


La FCBTP nous assure que le phénomène n'est pas dangereux. Lorsqu'il est traité à temps, il n'y a pas de risque d'effondrement. En cas d'effritement, les professionnels du bâtiment préconisent de mettre en place un nouvel enduit pour éviter que l'eau ne rentre en contact avec le béton malade. 


Peu de données scientifiques 


Il existe peu de données scientifiques sur ces pathologies du béton. C'est pourquoi, une étude a été lancée par la FCBTP, en partenariat avec la Fédération Française du Bâtiment, et le gouvernement de la Nouvelle Calédonie. D'une durée de 3 ans, elle permettra de mieux connaitre le phénomène. Dans un premier temps, il s'agira de recenser les études scientifiques réalisées à l'étranger, notamment au Japon et en Nouvelle-Zélande. Ensuite, des analyses des bétons calédoniens seront réalisées. Enfin, un guide de préconisations pour éradiquer les pathologies du bétons et certifier la durabilité des ouvrages sera édité. Il pourrait servir de base au nouveau cadre réglementaire dans le bâtiment.

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Une étude sur la maladie du béton