Cette convention est née sous l’impulsion de la Nouvelle Calédonie et de la Polynésie Française. Des échanges seront mis en œuvre sur l’organisation de compétitions, la formation, les connaissances et les compétences de chacun. L’objectif est également de réduire les coûts, pour ne plus être obligé de partir systématiquement en métropole ou en Europe. Pour Charles Cali, le président du CTOS cette convention était devenue une nécessité face à "l’augmentation du niveau dans la région".
Antoine Boudier, le président du Comité Olympique du Vanuatu explique que, si son pays est un expert en beach-volley et en tennis de table, en revanche, il lui reste encore beaucoup à apprendre de la Nouvelle Calédonie en natation (49 médailles dont 25 en or sur ces Jeux 2019) car le Vanuatu n'a pas les infrastructures. Les nageurs vanuatais "s’entraînent dans une piscine de 17m".
Pour Etuato Mulikihaamea, le président du Comité Olympique de Wallis et Futuna cette convention va permettre "d’améliorer les choses déjà en place".
Enfin, cette convention va également permettre de "renforcer les liens d’amitié" entre tous, sans pour autant oublier la compétition sur le terrain explique Louis Provost le président du Comité Olympique de Polynésie Française.
Etuato Mulikihaamea, président du Comité Olympique de Wallis et Futuna, Charles Cali président du CTOS, Antoine Boudier, président du Comité Olympique du Vanuatu et Louis Provost, président du Comité Olympique de Polynésie Française ont signé une convention d'unité sportive hier soir à Apia.
Cette signature a eu lieu en présence, notamment, du vice-président du Congrès Jean Creugnet ou encore de Milakulo Tukumuli élu à la Province Sud et au Congrès. Comme un symbole, cette convention a été signée le 14 juillet, jour de la Fête Nationale.
