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Dans l'actualité judiciaire, les suites de la plainte déposée contre les présidents du gouvernement et du congrès pour "blessures involontaires et mise en danger de la vie d'autrui". Une jeune femme de 19 ans affirme souffrir de séquelles graves a...
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Cette jeune femme, vaccinée en septembre et octobre 2021, serait victime de vomissements réguliers et de troubles de la sensibilité et de la motricité, après avoir reçu deux injections du vaccin Pfizer. Un certificat médical est annexé à la plainte, lequel, selon nos informations, aurait été rédigé par un médecin dont les positions anti-vaccination sont connues.


Quoi qu'il en soit la plainte a été reçue par le parquet de Nouméa et deux options sont désormais possibles. C'est en effet le parquet de Paris qui instruit l'ensemble des plaintes déposées contre des responsables publics dans le cadre de la crise sanitaire. Si ce dernier accepte de se saisir de l'affaire, elle échappera donc à la juridiction calédonienne. Dans le cas contraire, le plus probable, c'est au procureur de la République de Nouméa qu'il reviendra de décider, soit de classer sans suite, soit d'instruire la plainte, et dans un premier temps de nommer un expert chargé de démontrer ou d'infirmer la nature des séquelles subies par la plaignante en raison de sa vaccination, ce qui sera évidemment très compliqué.


Des accusations qui ont en réalité peu de chance d'aboutir. Car la forte incitation à la vaccination du gouvernement, et l'obligation vaccinale votée par le congrès étaient plutôt destinées à protéger la population calédonienne, et dans ce contexte on voit mal la justice les reconnaître coupables du contraire.
A ce stade, le procureur de Nouméa attend la réponse du parquet de Paris avant d'aller plus loin.

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