L'accord commercial a été signé cet après-midi entre la Nouvelle Calédonie et le Vanuatu, en présence du premier ministre ni-vanuatu, Charlot Salwaï, au siège de la CPS à Nouméa. Les discussions ont été menées notamment lors du déplacement du président, Philippe Germain, à Port Vila il y'a 8 jours. Cet accord vient acter officiellement le renforcement des relations commerciales entre la Calédonie et nos voisins.
Un accord commercial qualifié d'historique pour la Calédonie. C'est la première fois que le territoire conclu ce type d'accord bilatéral extérieur, comme l'y autorise l'accord de Nouméa, avec l'aval de Paris. La Calédonie bénéficie déjà d'un statut particulier au sein de la République Française, elle poursuit son chemin pour promouvoir son intégration régionale.
Cet accord bilatéral, permettra de privilégier les importations et exportations de produits avec nos voisins, sur la base des propositions formulées par les acteurs économique. Dans le détail, il prévoit de lever les freins tels que les droits de douanes, ou d'orienter les quotas d'importations. C’est-à-dire de créer un véritable marché Calédonie – Vanuatu. Par exemple, pour l'importation de cacao, de kava, d'agrumes, et à l'inverse l'exportation de thon, de cochon, d'oignons, d'équipements de BTP, de textile, et même de scories. Une liste de plus de 40 produits a été établie.
La Calédonie, avec le soutien de l'Etat français, affirme ainsi sa place au cœur d'un processus d'échange, entre les petits états insulaires, et les grandes puissances présentes dans le Pacifique Sud: l'Australie, le Japon, la Chine qui arrive, et les Etats-Unis qui font leur retour dans une région considérées comme stratégique.
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