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Cinq jours après la bagarre générale qui a coûté la vie à un jeune homme de 22 ans, à Belep chacun s'emploie de son mieux à apaiser la situation…Les gendarmes patrouillent désormais avec les coutumiers pour éviter tout nouvel incident.
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Selon les premiers témoignages recueillis par les enquêteurs l'affrontement sanglant de lundi a été très court mais d'une extrême violence. Nous pouvons d'ailleurs vous révéler que le tireur et sa victime sont de la même famille.


24 gendarmes sont toujours sur place, sans compter les enquêteurs qui travaillent sur la deuxième enquête ouverte après la destruction par les flammes de plusieurs habitations. Le problème des autorités est aujourd'hui de gérer la décision prise par les coutumiers d'exclure des familles du clan Poitchili de Belep. L'ultimatum donné est de 8 jours ce qui est évidemment très court pour déplacer près de 80 personnes et une mission de médiation pourrait être confiée au père Roch Apikaoua, le vicaire général du diocèse.


L'auteur présumé du coup de fusil mortel, un jeune majeur a été placé en détention provisoire à l'issue de sa garde à vue. Deux autres mis en cause, soupçonnés de violences volontaires avec armes ont été remis en liberté sous contrôle judiciaire strict c'est-à-dire qu'ils ont interdiction de rentrer à Belep et devront pointer chaque jour au commissariat central de Nouméa.

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Vers une médiation à Belep ?