Le 55ème congrès de l'Union Calédonienne est réuni depuis la mi-journée à la tribu de Mia, à Canala. Il a été préparé dans un contexte compliqué puisque le calme n'est pas vraiment revenu dans cette commune de la côte Est, mais aussi parce qu'il se réunit six mois après le déclenchement des émeutes par la CCAT, une émanation de l'UC. Mais Daniel Goa a d’abord longuement évoqué la situation de l’Union Calédonienne, souligné ses difficultés internes et ses défis. Et il a donc annoncé qu’il ne souhaitait pas être réélu à la présidence du mouvement.
Et Daniel Goa a ensuite donné un conseil, "au regard de son expérience", à l’équipe qui doit lui succéder.
Quoiqu’il en soit, la mobilisation demeure, a poursuivi Daniel Goa, faisant référence à l’action de la CCAT. Il a une fois de plus évoqué le sort des militants détenus en métropole – en parlant de prisonniers politiques – en demandant leur libération.
Daniel Goa a ensuite évoqué la situation du FLNKS. Il a rappelé qu’il jouait un rôle central, et il a évoqué la décision du Palika et de l’UPM de se mettre en retrait du Front.
Enfin, Daniel Goa a évoqué la récente visite de Gérard Larcher et de Yaël Braun-Pivet. Il s’est interrogé lui aussi sur la notion de souveraineté partagée évoquée par le président du Sénat.
Après ce discours, les militants poursuivent les travaux de ce congrès à huis-clos jusqu’à dimanche. C’est à la fin du Congrès qu’ils doivent renouveler les instances du parti et élire le nouveau président.