Les temps sont durs depuis le 13 mai dernier. De nombreuses personnes ont perdu leur emploi et tentent alors de s'adapter. Certains optent pour la vente de rue. Les marchands se multiplient sur les trottoir depuis quelques semaines. Une concurrence qui a pu occasionner une perte de clientèle pour le marché de Boulari, tant chez les acheteurs que les vendeurs. Aujourd’hui le coordinateur du marché, Olivier Surgent, invite ces vendeurs de rue à s’installer au marché, qui offre tous les équipements nécessaires à une vente dans de bonnes conditions.
Parmi les commerçants présents ce matin, une vendeuse de mandarines était justement marchande de rue au Pont-des-Français. Aujourd’hui elle s’installe à Boulari pour la première fois. Un test, qu’elle reconduira à l’avenir si la clientèle est au rendez-vous. Ses produits eux, viennent tout droit de La Foa. Elle raconte cette reconversion inattendue pour s’adapter à la crise, et les difficultés d’acheminement de la marchandise.
Son mari et elle ne sont pas les seuls exposants à rencontrer des difficultés pour transporter leurs marchandises. Sur place, une apicultrice était aussi présente. Cheffe de l'entreprise ObeeOne, elle possède une dizaine de ruches éparpillées entre la Ouengi et Plum. Dans le Sud, ce sont trois de ses ruches qui n'ont pas été visitées depuis le mois de mai. Des pertes importantes pour la commerçante.
Ce matin, 3 vendeurs n’ont pas pu se rendre sur les lieux. Malgré tout, une vingtaine de marchands étaient bien présents et prêts à mettre à l’honneur les produits du Caillou.