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L'Avenir en confiance demande l'organisation dans les plus brefs délais du second référendum. Comme ils s'y étaient engagés pendant la campagne, les 18 élus du groupe signent un courrier au haut-commissaire.
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L'Avenir en confiance demande l'organisation dans les plus brefs délais du second référendum. Comme ils s'y étaient engagés pendant la campagne, les 18 élus du groupe signent un courrier au haut-commissaire pour lui demander de mettre en œuvre le processus prévu par l'Accord de Nouméa visant à organiser, le plus vite possible, cette seconde consultation.


C'était un engagement de campagne de l'Avenir en confiance. Demander l'organisation, au plus tôt, du deuxième référendum.


C'est une disposition qui est prévue à l'article 217 de la loi organique qui prévoit que si le NON à l'indépendance l'emporte lors de la première consultation, une deuxième consultation sur la même question peut être organisée à la demande écrite du tiers des membres du congrès, adressée au haut-commissaire et déposée à partir du sixième mois suivant le scrutin. 


La nouvelle consultation a lieu dans les dix-huit mois suivant la saisine du haut-commissaire.


Le tiers des membres du Congrès c'est précisément 18 et comme le suffrage électoral fait bien les choses, les élus de l'Avenir en Confiance sont exactement 18, 16 issus de la Province Sud et 2 issus de la Province Nord.


Ils ont donc tous signé cette lettre au haut-commissaire dans laquelle il lui demande solennellement de mettre en œuvre le processus prévu par l'Accord de Nouméa visant à organiser dans les plus brefs délais la seconde consultation sur l'accession à la pleine souveraineté de la Nouvelle-Calédonie.



L'objectif est d'améliorer, lors de cette deuxième consultation, le score des partisans du maintien dans la France. Faire mieux que les 57% de NON à l'indépendance enregistrés le 4 novembre, en mobilisant notamment les quelques 18 000 abstentionnistes.


La nouvelle consultation a lieu dans les dix-huit mois suivant la saisine du haut-commissaire. Cela signifie qu'elle peut avoir lieu au plus tôt en décembre de cette année ou plus vraisemblablement au début 2020, la date limite étant le 3 novembre 2020.


Quant à savoir s'il s'agit d'un deuxième ou d'un second référendum, l'Avenir en confiance espère que ce sera un second, c’est-à-dire que les résultats seront tels, que chacun conviendra qu'il est inutile d'organiser une troisième consultation, pour trouver au plus vite, une sortie à l'Accord de Nouméa. 





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Demande de 2nd référendum faite