Après l’accueil républicain place Bir Hakeim et un premier contact avec les Calédoniens, le président de la République s’est rendu au Sénat coutumier. Après une coutume, il a échangé avec les représentants de l’institution. Le président a également fait un discours d’un quart d’heure ou cours du quel il a appelé à aller de l’avant.
« Le risque c'est de faire du sur place et au fond c'est de s'enfermer dans une vérité qui serait celle d'une identité figée et d'un débat institutionnel. Avec à nouveau des rendez-vous pour voter. Je pense que compte tenu de ce que nous avons su faire ces dernières décennies, la réponse elle est dans la politique de reconnaissance et de projet. Reconnaissance pleine et entière de l'identité kanaque, travail par la culture. On va se faisant démontrer les racines profondes, le caractère intangible de cette culture mais aussi le chemin qu'elle a fait. Et donc je pense qu’il nous faut garder la paix qui est le grand acquis des dernières décennies. Il nous faut consolider le respect qui ressort de ses processus, mais il nous faut maintenant travailler davantage sur la confiance véritable dans l’Avenir. Et la confiance véritable dans l'avenir c'est aussi savoir nous projeter, vers ce qui permettra à nos jeunes de répondre en difficulté du temps. Et je crois que l'erreur que dans laquelle nous ne devons pas nous enfermer c’est de simplement regarder le passé, d’au fond de trouver une forme de confort dans une instabilité permanente. Tout ça parce que l'avenir, peut-être et les clarifications qu'il peut conduire nous ferait peur. Quel est le projet qui nous permet de vivre mieux demain et de bâtir un progrès ici en Nouvelle-Calédonie ? Et donc ne bégayons pas soyons lucides. On est plus fort tous parce qu'on a tenu cette période, donc soyons à la hauteur de ce devoir d'avenir ».
Le discours complet d'Emmanuel Macron :
