Thématiques
Sous-titre
A la veille de l'examen du projet de loi constitutionnelle par l'Assemblée nationale, Emmanuel Macron tente de relancer le dialogue pour aboutir à un accord global.
Contenu structuré

Hier soir pour nous, l'entourage du Président de la République a fait savoir qu'en cas d’adoption du texte, le Congrès ne serait pas convoqué dans la foulée.
Le Chef de l'Etat veut laisser du temps au dialogue.
Toujours selon son entourage, il réaffirme sa volonté de privilégier le dialogue dans le cadre du chemin d'avenir qu'il avait appelé à bâtir à Nouméa en juillet dernier, et en conséquence, il a demandé à ce que l'ensemble des représentants calédoniens soient invités à Paris pour une rencontre avec le gouvernement".


Le Chef de l'Etat choisit donc de donner un nouveau délai à l'adoption définitive de la loi constitutionnelle qui modifie le corps électoral.
Il était prévu, dans un premier temps, de convoquer le Congrès le 27 mai ou le 3 juin. On parle maintenant d'une convocation aux alentours du 17 juin, même si aucune date n'a été annoncée officiellement par l'exécutif.
On relève toutefois que le texte actuellement en discussion comporte une date d'entrée en vigueur au 1er juillet 2024, ce qui implique une réunion du Congrès de Versailles avant cette date.


Le gouvernement devrait donc organiser une rencontre à Paris avant la fin du mois de mai pour privilégier le dialogue et essayer d'aboutir à un accord global alors que les discussions qui se déroulent à Nouméa ont tendance à patiner. L'UNI notamment ne participent pas, pour l'instant, à ces rencontres.