L'Union calédonienne dressait le compte-rendu de son comité directeur réuni, samedi, à huis-clos, à Dumbéa
Un long compte-rendu qui a été fait en présence de tout l'Etat-Major de l'Union calédonienne, son président Daniel Goa, son 1er vice-président Gilbert Tyuienon, les secrétaires généraux Pierre Chanel Tutugoro et Pascal Sawa mais aussi Roch Wamytan et parmi les messages essentiels, la déception après la visite d'Emmanuel Macron mais la volonté de poursuivre les discussions bilatérales.
L'Union calédonienne a le sentiment de ne pas être entendue. Les représentants de l'Etat ne répondent pas à ses demandes.
L'UC de son côté réaffirme qu'elle ne reconnaitra jamais le 3ème référendum et qu'elle attend de l'Etat qu'il conduise la Nouvelle-Calédonie à sa pleine souveraineté.
Dans ce contexte, elle a néanmoins décidé de continuer les discussions bilatérales.
L'Union calédonienne se dit par ailleurs déçue par la visite du Président de la République. Elle l'accuse d'avoir passé son séjour à cliver les positions et à aggraver les fractures.
Concernant le corps électoral, l'UC ne veut pas entendre parler de dégel mais d'ajustement et elle refuse une réforme constitutionnelle qui ne porterait que sur ce point en souhaitant un accord global même si elle reconnait qu'on en est encore loin.
On retiendra aussi de ce comité directeur la décision de s'engager pleinement dans les élections sénatoriales. Mais le nom de l'éventuel candidat ou candidate n'est pas encore connu. Il reviendra à la Commission exécutive de le désigner en souhaitant un candidat commun au FLNKS même si l'UC fait le constat de la permanence de ses dissensions avec le Palika.
L'UNI Palika qui, contrairement à l'UC, a participé aux rendez-vous avec le Président de la République.
