Image
Contenu structuré

Les maires des 3 communs (Voh, Koné et Pouembout) et les coutumiers de la région ont été officiellement informé lors d’une réunion en fin de semaine dernière avec les responsables de KNS. 

 

La mise en veille à froid de l’usine est une échéance à laquelle les pouvoirs publics s’attendaient. Mais personne ne peut en mesurer les conséquences. Elles sont pourtant réelles, notamment sur Koné nous a dit Patrick Robert, 2ème adjoint au maire. 

Fichier audio

La mairie de Koné s’inquiète donc des conséquences de la mise en chômage des salariés de KNS, qu’elle va subir. Mais elle doit aussi se préparer à une baisse de ses recettes, car la situation des finances publiques, aggravée par les émeutes, se complique.

Fichier audio

Cette mise en sommeil à froid de l’usine KNS et les difficultés des finances publiques auront donc des conséquences sur le tissu économique. En plus des 1.200 salariés impactés directement, il faut ajouter les sous-traitants dont une grande partie de l’activité dépendait de KNS. Eux aussi sont inquiets, depuis plusieurs mois déjà explique Guillaume Calvo, membre du collectif des sous-traitants. 

Fichier audio

La mise en sommeil à froid, si elle se confirme, sera effective au 31 Aout prochain. Sans repreneur, l’usine sera ensuite complétement arrêtée. Et même si repreneur il y a, il n’est pas certain qu’il garde l’outil industriel en l’état, alors que le procédé de l’usine et de ses installations n’ont jamais permis d’atteindre la rentabilité attendue. 

Sous titre
Même si KNS affirme que des repreneurs restent intéressés, l’annonce de l’industriel de mettre au chômage les 1.200 salariés suscite de l’inquiétude sur la zone VKP.