Dans un communiqué, Dominique Fochi, le secrétaire général de l’UC qui assure l’animation du bureau politique, rappelle que cette convention était une étape préparatoire des discussions conformément à la motion du congrès de Saint-Louis. Il s’agissait de clarifier le contenu des discussions, la méthode, le format et le calendrier.
Entre la séquence parisienne et les discussions de la semaine dernière en présence du ministre des Outremer, le BP du FLNKS souligne un certain nombre d’objectif atteints selon lui : l’État Français est revenu dans son rôle d’équidistance, note-t-il, le socle des discussions est bien l’Accord de Nouméa, les discussions politiques et institutionnelles se tiennent sur le territoire. Le passage en force est exclu et la recherche du consensus est une volonté manifeste. La méthode Valls est encourageante pour autant le FLNKS restera vigilant sur la suite du processus.
Le BP du FLNKS souligne que les orientations présentées par le gouvernement de la France, n’engagent que l’Etat, et il insiste ensuite sur les points qui restent selon lui, à clarifier : notamment que la trajectoire vers la pleine souveraineté doit être assumée par la puissance administrante. Le 2ème point porte sur la présence du président du FLNKS Christian Téin aux négociations et sur le traitement judiciaire de la situation de ce que le FLNKS appelle les prisonniers politiques.
Enfin, le FLNKS souhaite la supervision de l’ONU durant toutes ces séquences de discussions et négociations.
En conclusion, la convention de mardi a confirmé le mandat de discussion de la délégation politique du FLNKS, estime le bureau politique. Mais les points qui restent incontournables devront être traités et trouver des réponses avant de s’engager dans la phase de négociation conclu Dominique Fochi, au nom du bureau politique du FLNKS.