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Le comité stratégique indépendantiste de Non-participation dénonce fortement le maintien de la date du 12 décembre en reprochant à l'Etat de ne pas avoir écouté ses arguments. Il regrette aussi que le document sur les conséquences du OUI et du NON...
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Le comité stratégique indépendantiste de Non-participation réagit à la décision de maintien de la consultation du 12 décembre et il accuse l'Etat de sortir de sa neutralité.
Le comité stratégique indépendantiste de Non-participation c'est la nouvelle instance qui réunit les 4 composantes du FLNKS, le MNSK, le MOI, la DUS, la FLS et l'USTKE, pour cette campagne appelant à la non-participation.
Face à la presse, ses représentants se sont livrés à un véritable réquisitoire contre l'Etat qui a décidé de maintenir la 3ème consultation au 12 décembre, malgré tous les arguments développés par la mouvance indépendantiste.
Ils reprochent à l'Etat d'être sorti de sa neutralité après le premier référendum du 4 novembre 2018 et ils citent plusieurs exemples comme l'autorisation pour les non-indépendantistes d'utiliser le drapeau tricolore lors de la campagne ou l'élaboration du document sur les conséquences du OUI et du NON, interrompu par la crise Covid.
Selon le comité stratégique indépendantiste de Non-participation, l'Etat a intensifié sa campagne en faveur du NON après le 2ème référendum du 4 octobre 2020 en décidant notamment d'élaborer un document à charge contre le OUI en évoquant le seul cas d'une indépendance sèche.
C'est un reproche récurrent des indépendantistes qui veulent désormais discuter d'une indépendance avec partenariat ou avec association.
Ils reprochent également à l'Etat son attitude dans le conflit de l'usine du Sud ou les propos du Premier ministre Castex qui, devant le Sénat, le 21 octobre dernier, a souhaité que le choix des calédoniens soit celui de la France.
Mais le grief essentiel, c'est le maintien de la date du 12 décembre et les indépendantistes s'interrogent : l'Etat veut-il vraiment décoloniser la Nouvelle-Calédonie ?
Dans ce contexte, ils réaffirment leur refus de participer à un scrutin "tronqué d'avance".
Et ils posent leurs conditions sur l'après-12 décembre en écrivant que la prise en compte de cette 3ème consultation ne constitue pas, en soi, une base légale pour envisager la suite et pour renouer les fils du dialogue.
Les indépendantistes affirment que le 13 décembre, le FLNKS viendra à la table des discussions mais uniquement pour parler d'indépendance et pas d'autre chose.
Ils appellent à poursuivre la revendication pacifiquement

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Les indépendantistes accusent l'Etat d'être sorti de sa neutralité.