Thématiques
Sous-titre
Les représentants des 6 partis regroupés au sein des Loyalistes étaient réunis dans leur local pour présenter ce document de 36 pages qui présente un projet de société et une solution institutionnelle pour une Calédonie française.
Contenu structuré

Il y a d'abord les valeurs pour expliquer ce que c'est qu'être loyalistes en 2020. Des valeurs calédoniennes qui ont permis l’émergence d’une communauté humaine, sociale et politique spécifique, parce qu’elles ont été reconnues, portées et soutenues par la France qui en a garanti la pérennité, peut-on lire dans la plaquette.


Parce que les valeurs du projet Loyalistes sont aussi la liberté, l'égalité et la fraternité et qu'il affirme dans le même temps, la fierté de l'identité calédonienne. "Les valeurs du travail et du partage explique Gil Brial, le directeur de campagne des Loyalistes, un mouvement qui regroupe le Rassemblement, les Républicains calédoniens, le MPC, Tous Calédoniens, Générations NC et le Rassemblement national. La reconnaissance de la proprité quelques soit notre ethnie. Une société qui permet de s'ouvrir sur le monde et qui n'exclut personne. Et puis une deuxième partie qui est institutionnelle. C'est une première. Comment on est capable à six mouvements politiques différents de proposer un cadre juridique sur l'après Accord de Nouméa ? Et c'est important à quelques semaines avant ce 2ème référendun de dire qu'on a une solution de sortie qui permettra de respecter ce que veut la majorité des Calédoniens, c'est à dire de rester au sein de la République Française, mais qui permettra aux Indépendantistes de continuer à gérer des collectivités pour mettre en place des politiques qui correspondent à leur identité".


La 2ème partie du projet concerne la solution institutionnelle avec une citoyenneté ouverte et une nouvelle gouvernance qui redonne "plus de pouvoir aux provinces" poursuit Gil Brial, pour un "Congrès de la Nouvelle Calédonie qui soit juste dans sa répartition, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui. C'est également créé un espace de dialogue qui n'existe pas. C'est pour cela qu'avait été créé le Gouvernement de la Nouvelle Calédonie en 1998. C'est important pour nous qu'il y ait un endroit où les Calédoniens, Loyalistes et Indépendantistes, peuvent se retrouver entre eux et avec l'Etat commencer à ébaucher ce que sera l'après Accord de Nouméa."


Et le projet décline aussi le rôle de l'Etat et plusieurs changements pour les institutions calédoniennes : revoir la clé de répartition, préciser la place de la coutume, développer aussi une démocratie participative. Et Les Loyalistes s'agacent de la caricature selon laquelle leur projet serait conservateur. Ils affirment que c'est leur projet qui est progressiste, pas celui des indépendantistes .


Un projet pour le NON à l'indépendance qui affirme également que si le 4 octobre, les calédoniens réaffirment massivement leur volonté de maintenir la Nouvelle-Calédonie dans la France, l’organisation du troisième référendum "pour" ou "contre" l’indépendance n’a pas de sens.


Les loyalistes veulent être moteurs pour négocier, avec les indépendantistes et l’Etat, une solution de sortie de l’Accord de Nouméa basée sur le projet de société et la solution institutionnelle que les calédoniens auront validés par leur NON.


Un nouveau cadre juridique qui devrait être validé par référendum, comme ce fut le cas en 1998 pour l’Accord de Nouméa.


Et l'objectif est que la Nouvelle-Calédonie soit reconnue comme un territoire de la République à statut particulier, un statut qui devra être constitutionnalisé de manière pérenne et non plus dans des dispositions transitoires.


Découvrez le projet en cliquant ICI

image archive
Loyalistes. Le projet présenté