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Les Loyalistes et les Indépendantistes analysent chacun les résultats du deuxième référendum et leurs interprétations sont diamétralement opposées.
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Les indépendantistes veulent aller au troisième référendum et ils ne veulent discuter que sur leur projet de pleine souveraineté. Les Loyalistes veulent éviter le troisième référendum et ils souhaitent que l'Etat s'impliquent dans le débat.


Dans le détail, les Loyalistes se félicitent des résultats en soulignant que, pour la deuxième fois, une majorité de Calédoniens souhaite rester au sein de la République française. Les Loyalistes se félicitent aussi de l'union pour le Non et de la campagne menée d'une seule voix par les six partis qui se sont regroupés sous l'étiquette des Loyalistes. Dimanche, les calédoniens se sont une nouvelle fois prononcés pour le maintien de la Calédonie dans la France analyse Sonia Backès.


Une analyse relayée par Nicolas Metzdorf alors que les Loyalistes dénoncent, aussi, les manœuvres inacceptables destinées à faire pression sur les électeurs le jour du scrutin. S'il y a un troisième référendum, le NON à l'indépendance l'emportera encore affirment les non-indépendantistes. Mais ils ne souhaitent pas aller à cette troisième consultation. Les loyalistes souhaitent engager des discussions et déplorent que les indépendantistes posent comme préalable de ne parler que de la pleine souveraineté. Dans ce contexte, affirme Sonia Backès, le rôle de l'Etat sera déterminant


Des analyses et des prises de position qui interviennent alors que le ministre des outremer, Sébastien Lecornu, a quitté Paris pour venir en Nouvelle-Calédonie.


De son côté, Calédonie ensemble parle d'un coup de tonnerre dans le ciel calédonien pour qualifier les résultats du 2ème référendum. Le fait majeur, selon ses responsables, c'est la progression du nombre de OUI de 20% en 2 ans.


Le Non est majoritaire mais cette fois-ci d'une courte tête détaille le député Philippe Dunoyer qui passe en revue les chiffres à l'échelon du territoire et province par province pour relever que le différentiel de voix entre le OUI et le NON a fondu quasiment de moitié pour être réduit à 10 000 voix.


Dans chaque province le OUI est en progression en valeur absolue comme en valeur relative ajoute Philippe Dunoyer et la participation supplémentaire a bénéficié à 80% aux indépendantistes. Au-delà de l'analyse des chiffres, Calédonie ensemble affirme que tout ça, c'est la faute de l'Avenir en Confiance et du Front Loyaliste qui, selon Philippe Michel, encaissent un échec historique. Philippe Gomès, enfin souligne l'importance du dialogue et, dans ce contexte, il se félicite de l'arrivée prochaine du ministre des outremers


Côté indépendantiste, le bureau politique du FLNKS se dit pleinement satisfait, malgré la victoire du NON. Pour le porte-parole du bureau politique, Victor Tutugoro, il est possible d'atteindre l'objectif d'indépendance parce que, selon lui, c'est le sens de l'histoire. Le FLNKS veut aller au troisième référendum parce qu'il estime que le OUI a le vent en poupe. Et si discussions il y a, les indépendantistes ne veulent parler que de l'accession à la pleine souveraineté. Le FLNKS qui réunira une convention, le 17 octobre, à Bourail, pour dresser le bilan de la consultation.

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Référendum. Le bilan des partis