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La présidente de la Province Sud est intervenue cette nuit pour nous devant le comité des 24 de l’ONU à New York.
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Elle a commencé sa prise de parole de 4 minutes en remerciant ces membres de l’accueillir dans ce lieu chargé d’histoire qui porte les valeurs universelles de paix, de justice, de liberté et de dignité pour entendre la voix des Calédoniens qui veulent rester français. Elle est revenue sur les discussions menées à Paris dernièrement : _"P_our éclairer le choix des Calédoniens, l'état a préparé un document qui clarifie -en cas d'accès à l'indépendance- ce qu'il sera possible ou non pour la France. Il dit clairement que le choix de l'indépendance n'est pas qu'un choix symbolique. C'est le choix de perdre la nationalité française pour certains calédoniens. C'est le choix de ne plus bénéficier de la protection militaire ou sanitaire de la France. C'est le choix, enfin, d'une indépendance qui se transformerait rapidement en dépendance de l'aide internationale [...] La situation calédonienne ne ressemble en rien à d'autres situations de décolonisation. L'histoire calédonienne est singulière avec un rééquilibrage social, politique et culturel engagé depuis plus de 30 ans. C'est un niveau d'autonomie proche de l'indépendance. C'est désormais notre avenir qu'il nous appartient de construire. L'avenir c'est la fin de l'accord de Nouméa et la délicate problématique de la désinscription de la Nouvelle Calédonie de la liste des territoires non-autonomes. En décidant par 3 fois, de rester intégrée à la France, la population calédonienne aura exercé son droit à l'autodétermination. Elle remplira les conditions pour être retirée de cette liste. Prendre en main notre destin, c'est construire un projet d'avenir commun qui assure à chacun sa dignité et sa liberté, qui offre à chacun cette terre en partage dans le respect de sa culture et ses coutumes..."


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S. Backès devant le comité des 24