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La présidente de l’Assemblée de la Province Sud sollicite l’ONU pour faire respecter le processus d’autodétermination.
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Dans ce courrier, Sonia Backès rappelle que la Nouvelle-Calédonie est inscrite sur la liste des territoires autonomes des Nations-Unies depuis 1986, et que l’ONU veille attentivement depuis cette date à ce que le processus d’autodétermination se déroule selon les règles internationales en vigueur.
La présidente de la Province sud rappelle les dérogations exceptionnelles qui ont été mises en place : le gel du corps électoral qui exclut 30.000 personnes du droit de vote, l’inscription automatique des jeunes majeurs Kanak, inscription automatique refusée aux autres majeurs Calédoniens, ou encore bureau de vote décentralisé.
Malgré ces dérogations écrit Sonia Backès, les Calédoniens ont nettement affirmé leur attachement à la France et leur refus du projet indépendantiste en 2018 et 2020.

La présidente de la Province sud souligne ensuite que les partis indépendantistes ont décidé la non-participation à la 3ème et dernière consultation pour des raisons exclusivement politique et non plus sanitaires, puisque la situation liée à l’épidémie en Calédonie est aujourd'hui stabilisée. Toutefois, ce choix politicien ne s’impose pas à l’ensemble du peuple autochtone ajoute Sonia Backès, auquel le choix de voter ou non revient, indépendamment des postures prises par certains partis qui ne peuvent, à eux seuls, représenter l’ensemble du peuple Kanak.
Et en conclusion, Sonia Backès appelle la présidente de la 4ème commission de l’Assemblée des Nations-Unies à faire respecter le processus d’autodétermination que l’ONU supervise depuis 3 décennies.

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Sonia Backès écrit à la présidente de la 4ème commission de l’Assemblée des Nations-Unies.