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Les délégations calédoniennes ont été reçues à l'Elysée par le président de la République. Emmanuel Macron demande aux non-indépendantistes et aux indépendantistes de trouver un Accords sur le statut de la Nouvelle Calédonie d'ici la fin de l'anné...
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Emmanuel Macron a exhorté les indépendantistes et les partisans de la France à aboutir à un accord sur le statut de la Nouvelle Calédonie d'ici la fin de l'année en vue d'une révision constitutionnelle au début 2024. Il y a nécessité d’arriver à cet accord pour s’engager pleinement sur le chemin du pardon et de l'avenir a-t-il ajouté. Pour tenir ce calendrier, les délégations vont maintenant pouvoir travailler sur le projet d’accord mis sur la table par l’Etat mercredi, à l’ouverture des réunions politiques.
Projet - rappelons-le – qui se nourrit des différentes propositions des groupes politiques, des nombreux échanges avec la population calédonienne et d'un important travail d'expertise juridique effectué par les services de l'Etat.


Il s'agit d'un "document martyr", c’est-à-dire d'un texte largement amendable par les différentes parties, et il est constitué de six thématiques : Le statut de la Nouvelle-Calédonie au sein de la République, les institutions locales, le corps électoral et la citoyenneté calédonienne, l'exercice de l'autodétermination, les compétences, les mesures économiques et financières et les mesures d'application de l'accord.


Avec cette base de travail, et le calendrier fixé par le président de la République, une étape a été franchie estime Sonia Backès. Il y a évidement encore des points d’accords et de désaccords sur lesquels il va falloir travailler. Mais avec une échéance et des contraintes que tout le monde connait souligne pour sa part Virginie Ruffenach. Au terme de ces 3 jours de travail, ce qui est satisfaisant pour le député Philippe Dunoyer, c’est qu’il y a un engagement de tous.


Du côté indépendantistes, Roch Wamytan estime qu’on avance à petits pas. Mais selon lui, les négociations n'ont pas encore commencé. Victor Tutugoro parle lui de pré-négociations, sur la base de l’accord mis sur la table par l’Etat.


Chacun va donc maintenant se mettre au travail, et si certains points devraient faire l’objet de discussions intenses, les choses ont avancé estime Milakulo Tukumuli, le président de l'Eveil Océanien.


A leur retour de Paris, chaque délégation va donc devoir amender le fameux document martyr, avant une mise en commun autour du ministre de l’intérieur et des Outremers Gérald Darmanin, lors de sa visite prévue au mois d’octobre.

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Vers un Accord avant la fin de l'année ?