C'est le nouveau haut-commissaire, Jacques Billant, qui était notre invité du matin. 
Nous l'avons interrogé sur ses premières impressions sur la Nouvelle-Calédonie, sur la situation du territoire, un an après le début des violences insurrectionnelles et su ses priorités, une dizaine de jours après sa prise de fonction.

 

Un important dispositif de sécurité toujours déployé sur le territoire. Hier, le 13 mai, soit un an jour pour jour après le début des violences insurrectionnelles, une trentaine de rassemblement ont été dénombré sur tout le territoire. 
On signalera des heurts dans les quartiers de Robinson et de Pierre l’enquête. 
Dans un communiqué, le SMTU annonce avoir été victime de 4 caillassages hier en fin de service. 2 à Saint Louis, un à Tindu-Kaméré et l’autre à l’ex Kenu-in. 

13 mai 2025 : cela fait donc 1 an que la Calédonie a connu les violences insurrectionnelles, plongeant le Territoire dans une extrême violence. Afin de pallier les éventuels débordements, un dispositif de sécurité conséquent a été mis en place : 2.600 policiers et gendarmes sont déployés sur le terrain 24h/24. La nuit dernière, le Haut-Commissaire Jacques Billant était aux côtés de la police Nationale. Il a accompagné les patrouilles qui ont été effectuées dans les quartiers de Kaméré, Magenta et Rivière Salée. Jacques Billant sera d’ailleurs notre invité du matin, demain.

Le projet Pépite NC a accueilli il y a moins d’un mois une toute nouvelle promotion de jeunes entrepreneurs. Ils sont une vingtaine cette année à se lancer dans la création de leur entreprise, accompagnés de l’Université de la Nouvelle-Calédonie. Pendant un an, les étudiants profiteront d’un coaching sur mesure pour mener à bien leur projet. Nous recevions ce midi certains d’entre eux dans notre magazine Citoyen. Zahky et Henrick seront présents pour parler de leurs idées et de leur expérience.

Il y a 1 an débutaient les violences insurrectionnelles. Et en cette date symbolique, l’éventualité d’exactions n’a pas été écartée. Pour y faire face, 2.600 forces de l’ordre ont été déployés sur l’ensemble du Territoire. Un dispositif qui a porté ses fruits puisque seules une dizaine d’entraves par branchages ont été répertoriées sur les routes. On signalera aussi quelques caillassages dont un hier soir à Saint-Louis nécessitant l’intervention des gendarmes entre 23h et 1h du matin.

Jean-François Bodin revient sur les conséquences encore visible du 13 mai 2024. 

Hier était la journée internationale des infirmières. A cette occasion, la Province Sud a souhaité leur rendre hommage, et marquer son engagement à leurs côtés en signant une charte pour le changement, reconnaissance publique et institutionnelle des actes héroïques des infirmières. Nous en avons parlé avec Laure Favreau, ancienne présidente de l’ADIC. Nous avons abordés également avec elle la situation des infirmiers et infirmières du territoire depuis l’an dernier, les avancées en termes de reconnaissance et de valorisation de la profession, ou au contraire, ce qu’il reste à faire. 

Nous sommes le 13 mai. Il y a un an, jour pour jour, débutaient les violences insurrectionnelles de 2024. Bilan humain et matériel très lourd. 14 morts dont 2 gendarmes, des centaines d’entreprises réduites en cendres, mais aussi des bâtiments publics, des écoles, des Eglises et même des logements incendiés. Depuis la crise s’est installée. -10 à -15% de PIB selon le Cerom et 11 000 emplois ont été détruits…